Voici le schéma conceptuel en lien avec ma réflexion sur la culture.
vendredi 25 octobre 2013
Réflexion sur la culture
On
change le programme d’éducation des écoles québécoises dans le but de former
des jeunes cultivés, impliqués et ayant le souci de faire un monde meilleur. Il
est donc intéressant de voir ce que pensent les enseignants à ce sujet et à
quel point ces derniers sont porteurs de culture. Cependant, avant de
s’embarquer dans un sujet où les réponses attendues peuvent être aussi larges que
le Canada en entier, j’ai trouvé pertinent de faire un schéma afin de mettre
sur papier ma conception de la culture. Vous trouverez donc dans le texte qui
suit, une réflexion sur mon premier schéma de la culture (ma vision
individuelle, pédagogique et le type de rapport démontrer), mon schéma final
enrichi de notions abordées lors des premiers cours d’Approche culturelle et projets en partenariat[1]
et de lectures autonomes et finalement des pistes d’enrichissements qui
pourront m’être utiles tout au long de ma carrière d’enseignante.
Lorsqu’on
regarde mon réseau conceptuel sur la culture, on comprend que sur le plan
individuel je l’ai associé à trois sujets bien différents les uns des
autres : le verbe cultiver, les connaissances générales et le lien avec la
culture bactérienne. Plus particulièrement, on peut observer que les
connaissances générales sont transmises soit par l’école de la vie (valeurs,
coutumes et religion) ou par un établissement scolaire via l’enseignement. De
façon plus pédagogique, le programme de formation de l’école québécoise apporte
grâce aux domaines généraux de formation et aux compétences disciplinaires des
notions en sciences et technologies (ou autres disciplines) aux élèves. Ces
derniers peuvent à l’aide de voyages, de cours de langues, des arts (musées,
théâtre, chant, etc.), des causes humanitaires discutées et des débats en
classe, mieux assimiler les notions apportées par l’enseignant. De ce fait, on
voit directement le rapport du type instrumentaliste. En effet, on comprend
qu’il s’agit des savoirs culturels transmis à un sujet (les élèves), mais ceux-ci
servent d’instruments permettant d’accomplir une tâche pédagogique plutôt que
d’amener réellement l’élève à se poser des questions sur ce qui se passe autour
de lui (Simard, Falardeau, Émery-Bruneau et Côté, 2007). Le schéma représente bien mon idée d’accorder
une place importante à la culture. Cependant, le but principal de cette
transmission n’est pas forcément le développement cognitif, mais plutôt de
rendre le cours donné intéressant aux yeux des élèves (Simard, 2007).
Aussi,
afin de mettre à profit les activités scolaires (visite au musée, visite d’une
galerie d’art, visite au Jardin botanique, etc.), le meilleur type de rapport
serait l’intégratif-évolutif. Pour bien des gens, les sorties organisées avec
l’école sont plus souvent d’ordre récréatif. Il faut plutôt le voir comme une
appropriation des éléments vus en classe, mais dans un contexte différent. Le
jeune voudrait dans ce type de rapport, chercher à comprendre les pratiques,
les savoirs culturels et les objets lui permettant de se questionner et de se
redéfinir (Simard, 2007). Donc, une nouvelle version de mon schéma a été créée.
Une section de plus a été ajoutée afin de mieux remplir ma définition de culture.
En effet, le terme de passeur culture pour l’enseignant a été ajouté. Afin de
permettre aux élèves d’avoir une culture, l’enseignant lui-même doit
s’approprier ce rôle. On le définit comme étant un aide à franchir un obstacle.
L’enseignant embarque donc l’élève vers des connaissances inconnues. Ainsi,
l’enseignant ne se contente pas d’un
rôle neutre (ou passif) puisqu’il est lui-même cultivé (Zakhartchouk, 1999). On peut aussi associer le
terme passeur culturel à une des compétences qu’un futur enseignant doit
acquérir durant son cheminement aux études supérieures. La compétence 1 étant
d’agir en tant que professionnelle ou professionnel héritier, critique et
interprète d’objets de savoirs ou de culture dans l’exercice de ses fonctions (Gauthier,
Martinet et Raymond, 2001). Selon la trousse du passeur culturel,
le passeur culturel amène
la personne à faire des choix éclairés (au mieux de ses connaissances) qui
contribueront au développement et à l’affirmation de son identité (Matteau,
bourbonnais et Abord-Hugon, 2009). Ce que l’on veut dire,
c’est que plus l’élève à de connaissances et mieux celles-ci ont été intégrées
dans des exemples utiles lors de son apprentissage, alors plus il sera en
mesure de faire des choix réfléchis tout au long de sa vie. On voit alors
l’importance d’un bon passeur culturel soit d’un enseignant cultivé. Il
est aussi à noter que les termes culture première et culture seconde en lien
avec le programme de formation de l’école québécoise et les activités scolaires
offertes ont aussi été ajoutés.
Pour
terminer, plusieurs pistes d’enrichissements personnels sont à considérer. En
effet, si je veux être un passeur culturel compétent, je dois toujours être à
l’affut de ce qui se passe dans le monde. Au niveau scientifique, on peut penser
à des lectures de revues, à la participation à des congrès, des ateliers ou des
conférences. Participer à des activités de formation dans un domaine en
particulier ou en biologie par exemple. Puis, on peut aussi penser que de
regarder des émissions de télévision et documentaires parlant de sciences et de
technologies peuvent être favorables au développement culturel. Il est à noter
que toutes les ressources qui nous entourent (TIC) peuvent être mises à profit
dans le cadre d’une activité pédagogique (Bibeau, 2006).
Références
Matteau,
M., Abord-Hugon, C. et Bourbonnais, C. (2009), Trousse du passeur culturel, Ministère de l’éducation du
Nouveau-Brunswick, 10-12
Minitère
de l’Éducation du Québec (2001). Les
compétences (p. 59-67). Québec : Gouvernement du Québec. ISBN
2550373367
Simard,
D., Falardeau, É., Émery-Bruneau, J. et Côté, H. (2007). En amont d’une approche
culturelle de l’enseignement : le rapport à la culture. Revue des sciences de l’éducation, 33
(2), 294-296.
Zakarchtchouk,
J-M. (1999). L’enseignant, un passeur
culturel. Paris : ESF éditeur. (p. 19-20) ISBN 2710113325
[1]
Approche culturelle et projets en partenariat (INT 201) est un cours offert à
l’Université de Sherbrooke dans le cadre du baccalauréat en enseignement au
secondaire.
samedi 19 octobre 2013
TIC coup de coeur
Le choix de mon TIC coup de cœur n’a
pas été facile. Selon moi, il y avait environ 6 TICs qui se démarquaient des
autres. Pour pouvoir en choisir qu’un seul, j’ai donc dû les essayer. Cela m’a
permis de me familiariser avec certains logiciels ou sites internet. Ainsi,
celui que je retiens est archifacile du blogue de mon collègue Max-Antoine. Il s’agit d’un logiciel gratuit qui permet de
dessiner les plans d’une maison ou d’une pièce.
Comme il est très facile d’utilisation, des élèves de tous les niveaux
pourraient l’utiliser, par exemple, en technologie lors d’un projet de construction.
L’enseignant pourrait les initier au travail de l’architecte (entrepreneuriat) et
par le fait même, expliquer quelques règles de bases en construction (ne pas
mettre d’évier sous une armoire, etc.) et l’importance de suivre des échelles
(notions vues en classe). Par la suite,
les élèves seraient libres de dessiner le plan d’une pièce de maison idéale
selon eux. Leur produit final pourrait être exposé à toute la classe et même
aux autres élèves de l’école. Pour terminer, j’aimerais faire une parenthèse
qui sort du cadre scolaire. Je crois que ce logiciel pourrait même être utilisé
par des gens qui voudraient faire eux-mêmes les plans de leur future maison. En
effet, ils pourraient à l’aide de ce logiciel faire une bonne ébauche qui
pourrait par la suite être approuvée (et refait) par un architecte.
samedi 12 octobre 2013
lundi 7 octobre 2013
TIC BONI!
Voici un TIC en surplus qui est selon moi complètement différent des autres. Il s'agit du Centre des sciences de Montréal. Pourquoi ne pas aller faire une visite des différentes expositions présentes dans ce centre. On peut penser à l'exposition Bodies ou en ce moment Autopsie d'un meurtre où l'on parle de la génétique derrière la scène de crime. Je trouve que cela pourrait «piquer» la curiosité des élèves pour les sciences et revoir certains concepts du programme de formation. Le coût est faible surtout lorsqu'il s'agit d'un cadre pédagogique. Sans oublier qu'une visite personnalisée peut être effectuée lorsque décider d'avance.
dimanche 6 octobre 2013
Mon dixième TIC et non le moindre
est un autre logiciel pour la physique électrique. Il ressemble beaucoup à
PSpice à l’exception qu’il n’y a pas de version gratuite et qu’il est surtout
utilisé par les ingénieurs électriques. Il est donc un peu plus poussé et plus
complexe. Il s’agit de eplan p8. Il pourrait sembler trop difficile à utiliser
pour des élèves de cinquième secondaire, mais sur YouTube on peut trouver des
guides pour nous aider à utiliser ce logiciel. Cet outil pourrait être utilisé
par les élèves de physique, ou seulement comme démonstrateur par l’enseignant. Monter
un circuit électrique et s’assurer qu’il fonctionne est le but principal de ce
logiciel. On peut ajouter autant de composantes possibles et le circuit peut
être simple ou très gros. Pour augmenter
ses connaissances et mettre au défi ses capacités, je trouve qu’il s’agit d’un
bon logiciel.
*Cette image provient de google
Mon neuvième TIC est plus précisément
pour le domaine de la chimie. Il s’agit d’un site internet où l’élève peut
changer différents paramètres afin de comprendre le concept de pression. On se
souvient tous de la formule PV = nRT. Ce site internet permet aux élèves de
comprendre ce qui se passe lorsqu’une des composantes de cette formule des gaz (parfaits) change. Je trouve que de comprendre ce qui se passe au
niveau moléculaire serait très intéressant pour des élèves de cinquième
secondaire plutôt que de juste le voir théoriquement. De plus, j’ai même trouvé
un jeu pour téléphone intelligent ayant le même principe. Cela signifie, que
les élèves ayant des cellulaires peuvent lors du trajet en autobus jouer et
comprendre le principe de cette formule. Qui a dit que s’amuser en apprenant
était impossible?
Lien vers le site internet: http://intro.chem.okstate.edu/1314F00/Laboratory/glp.htm
Lien vers le jeu de téléphone intelligent: https://play.google.com/store/apps/details?id=com.livelyapps.sprock.pvnrt
Mon huitième TIC n’est pas le
plus original, car il est déjà très utilisé par tout le monde, mais je le
trouve tout de même pertinent pour montrer en animation des explications dans
le domaine des sciences. En effet, je l’utilise moi-même très souvent lorsque
je trouve les notions trop complexes. Je vais donc sur YouTube et aussitôt une
vidéo m’apparaît et je comprends mieux ce que l’enseignant voulait démontrer. Dans le contexte présent, l’enseignant
pourrait l’utiliser par exemple pour montrer le phénomène de la mitose (ou
méiose) d’un organisme. On voit mieux le rôle des microtubules et comment les
chromosomes sont positionnés dans la cellule. Je trouve que cela rend les
explications de l’enseignant plus concrètes aux yeux des élèves et par le fait
même une meilleure intégration de la matière.
Lien: http://www.youtube.com/
Lien: http://www.youtube.com/
Mon septième TIC est une revue scientifique
que l’on peut aussi bien avoir accès en ligne (sur internet) ou en version
papier. J’y étais d’ailleurs abonnée lors de ma première année à l’université.
Maintenant, je la regarde seulement sur le web. Cet outil de l’information
permet de garder autant les jeunes que les moins jeunes à l’affût de ce qui se
passe au niveau scientifique dans le monde. Cela pourrait être une bonne
introduction à chaque cours de sciences au secondaire. En effet, lorsque les
élèves arrivent en classe et qu’on les introduit à une nouveauté scientifique,
cela nous permet de voir les connaissances qu’ils ont sur le sujet, de
connaître leur opinion (et leur esprit critique) et l’intérêt qu’ils portent
sur l’actualité dans ce domaine.
Voici le lien pour le site : http://www.pourlascience.fr/
Mon sixième TIC est une merveille
selon moi. En tant que future enseignante en sciences et technologies profil
biologie, j’ai trouvé un site internet où le système cardiovasculaire est démystifié
de fond en comble. On retrouve sur la première page 8 sections : vues
générales du cœur, réseau de distribution, circulation en circuit fermé,
système de pompe, vues en coupe du cœur, problèmes cardiaques, avoir du souffle
et tester sa forme. Cette petite trouvaille permet aux élèves de compléter les
notions vues en classe et de mieux comprendre à l’aide de schéma (d’un vrai cœur)
ou d’une vidéo interactive du chemin que parcourt le sang à travers le corps.
De plus, on élargit les connaissances des élèves en abordant les différents
problèmes cardiaques et on leur demande même de faire un petit test pour savoir
s’ils sont en forme. Il est à noter que les élèves de troisième secondaire
seraient ciblés puisqu’il s’agit du cours de sciences où la biologie est dominante.
Certains schémas pourraient être utilisés lors d'un examen.
Voici le lien : http://www.echecsetmaths.com/site%20coeur/index.htm
Mon cinquième TIC porte sur le
cycle de l’eau. Comme cette notion est abordée surtout lors du premier cycle du
secondaire, j’ai alors trouvé une façon de mettre au défi les connaissances des
élèves sur ce sujet. Je ne suggèrerais pas ce jeu aux élèves de deuxième cycle,
puisqu’il s’agit vraiment de la base du cycle de l’eau et des différentes
phases qui le constitue. Le jeu comporte trois sections : les différents
états de l’eau, les changements de ces états et le cycle de l’eau en général.
Pour arriver à la troisième section, les élèves doivent avoir réussi les deux
autres. Sinon, le cycle de l’eau reste gris et non utilisable. Ce jeu pourrait
aussi être utilisé comme petit jeu-questionnaire ou test. En expliquant aux élèves
qu’ils ont 25 minutes pour faire les 3 sections, on pourrait évaluer où ils
sont rendus après ce temps. Les élèves qui connaissent bien les phases de l’eau
n’auront aucun problème à y arriver. Sans oublier que tout est en français!
Mon
quatrième TIC est spécifique à un domaine en particulier, la physique! PSpice est un logiciel
libre de simulation de circuits électriques. Il permet la simulation
au niveau des composantes comme : les résistances, les condensateurs et les transistors
en utilisant différents types d'analyses. Le tout est modélisé par un ensemble
d’équations. Par exemple, pour une résistance, on a tout simplement à utiliser
la loi d'Ohm
U= RI. PSpice offre une version étudiante gratuite et plus facile d’utilisation
que la version originale. Bien que ce logiciel soit utilisé dans différents Cégeps
de la province, je trouve intéressant d’initier les élèves de cinquième
secondaire en option physique à cet outil de travail. Sous l’œil averti de l’enseignant qui maîtrise
bien ce logiciel, je crois que les élèves pourraient faire leurs essais sur PSpice
avant de monter le circuit électrique réel, ou bien pour mieux comprendre
comment les composantes d’un circuit affectent celui-ci.
Si vous êtes intéressés à avoir ce logiciel, vous pouvez cliquer sur le lien suivant: http://www.electronics-lab.com/downloads/schematic/013/
samedi 5 octobre 2013
Mon troisième TIC est en lien avec une notion de
sciences et technologies du premier cycle du secondaire. En effet, dans
l’univers Terre et espace, on aborde le concept de phénomènes géologiques et géophysiques.
Ainsi, le site internet suivant :
http://education.francetv.fr/activite-interactive/les-volcans-o1710 propose des descriptions
complètes de ce qu’est un volcan, d’où cela provient, comment se fait une
éruption et quels sont les volcans les plus importants sur la planète. Je crois
que ce site internet pourrait être un très bon complément aux notions qui
auraient été vu en classe et je trouve intéressant le fait d’élargir un peu les
connaissances des élèves en donnant des explications spécifiques sur quelques
sites volcaniques sur Terre. Je crois aussi qu’au niveau des termes utilisés,
nous n’avons pas l’impression qu’il s’agit d’un site pour de jeunes enfants,
mais plutôt pour des adolescents.
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